Louis-Lézin de Milly
- Wikipedia, 1/02/2012
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Avocat, Homme de loi, Franc-Maçon.
Né le 13 février 1752 à saint Pierre de la Martinique et décédé à Paris le 23 aout 1804. De son vrai nom Louis-Lézin Milly de la Croix, sa famille comptait parmi les notables de la colonie de Louisbourg avant sa prise par les anglais en 1758.
Secrétaire de Louis Dominique Ethis de Corny, procureur de l’Hôtel de Ville de Paris, de 1785 à 1789, il participa avec lui à la dernière délégation parlementaire lors de la prise de la Bastille le 14 Juillet 1789 avec notamment Boucheron, Poupart de Beaubourg et Piquot de sainte-Honorine.
Électeur de la section Bibliothèque (voir l'article sur le bataillon des filles Saint-Thomas) de 1790 à 1792, président de cette section pendant 6 mois en 1790. Il fit partie des délégués de la section à l'assemblée électorale de Paris pour 1790 et 1791.
Auteur devant cette section d'un discours relatif à la traite négrière en février 1790: "Discours prononcé le 20 février 1790, par M. de Milly, américain, citoyen de Paris, avocat en Parlement, l'un des commissaires nommés par le district des Filles-Saint-Thomas; pour l'examen de la question relative à la liberté et à l'abolition de la traite des nègres" qui, mettant en garde contre la désorganisation des colonies, avait pour but de répondre aux pressions que les "Amis des Noirs" de Brissot de Warville exercaient sur l'assemblée. Apparemment entendu, il fut officiellement remercié par le "club de Massiac", regroupant les colons et dirigé par Moreau de Saint-Méry.
Il fut brièvement président du "Club des ennemis du Despotisme" qui regroupe les vainqueurs de la Bastille au début de l'année 1791.
Royaliste modéré, membre du club des Jacobins (les amis de la constitution), il fut également sur les listes des membres du Club de la Sainte Chapelle. Ceci l'obligea en 1792 à s'écarter de l'activité parlementaire.
Il fut ensuite chef de correspondance au Ministère de la Justice en 1793 et 1794, puis commissaire du directoire auprès de l'ancien 7e arrondissement de Paris en 1795. Par deux fois il fut l'un des 3 administrateurs du Bureau Central du Canton de Paris en 1798 et 1799, administration qui devint par la suite la Préfecture de Police. Il en fut destitué à la suite du 18 brumaire.
Ardent Franc-Maçon, membre du Grand Chapitre Métropolitain en 1785, et durant la révolution du centre des Amis dirigé par Roettiers de Montaleau. Il fut président de la chambre des grades du Grand Orient de France de 1799, date de la réunion du Grand Orient avec la Grande Loge de France, jusqu'à sa mort accidentelle en 1804.
Sources
- "Actes de la commune de Paris" de Sigismond Lacroix (BNF) Gallica
- Relation de Boucheron sur le 14 Juillet 1789: ”Récit de ce qui s'est passé sous mes yeux le mardi 14 juillet 1789 à onze heures du matin” (BNF)
- Notice d'A. Douarche dans "Les tribunaux civils de Paris durant la Révolution"
- Index des procès Verbaux du Directoire (BNF)
- "Biographie de Louis-Lezin de Milly" et "Recherches sur la famille de Louis Adolphe de MILLY" par André Detape, Généalogie et Histoire de la Caraïbe, 1992, 38 et 34.
- “Geschichte der Freimauerei in Frankreich aus ächten Urkunden dargestellt...” Par Ge Kloss (google books)
- Almanachs royaux et nationaux de 1790 à 1800 (BNF)
- "Discours prononcé le 20 février 1790, par M. de Milly, américain, citoyen de Paris, avocat en Parlement, l'un des commissaires nommés par le district des Filles-Saint-Thomas; pour l'examen de la question relative à la liberté et à l'abolition de la traite des nègres archive.org