Actions sur le document

Patrick Ramaël

- Wikipedia, 31/01/2012

Cet article est une ébauche concernant une personnalité française et le droit.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Patrick Ramaël est juge d'instruction au Tribunal de Paris. Il est notamment chargé de l'instruction sur l'assassinat de Mehdi Ben Barka, de celui du journaliste français Jean-Hélène et de la disparition du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer.

Carrière

Né en 1957, titulaire d'une maîtrise en droit, il devient auditeur de justice en 1980.

Il est nommé juge d'instruction au tribunal de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe en juillet 1982.

Il devient juge de l'application des peines en 1984.

Il est nommé juge d'instruction à Bordeaux en 1985.

Après avoir été placé provisoirement en disponibilité (mars-décembre 1987), il est nommé substitut du procureur de la République de Bordeaux puis devient procureur de la République de Cambrai en avril 1991.

Il est nommé substitut du procureur de la République de Paris en 1994.

Le 1er juillet 1995, il est détaché auprès du ministère des affaires étrangères pour occuper la fonction d'administrateur à la Commission européenne.

Il est nommé vice-président (chargé de l'instruction) au tribunal de grande instance de Versailles en 1999, puis vice-président du tribunal de grande instance de Lille en 2001, avant de devenir vice-président (chargé de l'instruction) au tribunal de grande instance de Paris à compter du 8 juillet 2003.

Ses enquêtes

Ce magistrat a réalisé deux « premières » dans l'histoire de la république française : en juillet 2008, il opère une perquisition de l'Elysée pour découvrir des documents de conseillers élyséenschargés des affaires africaines, dans le cadre de son enquête sur la disparition de Guy-André Kieffer. Il réussit à entendre Simone Gbagbo, épouse du chef d'Etat ivoirien, à Abidjan et convoque à son cabinet Patrick Ouart, le conseiller justice de Nicolas Sarkozy, le suspectant d'avoir fait pression sur un témoin. M. Ouart a, du coup, déposé une plainte pour "dénonciation calomnieuse".

Pour l'Affaire Ben Barka, il perquisitionne en été 2010 le siège de la DGSE.

Fin juin 2010, il est visé par une enquête administrative confiée à l'inspection générale des services judiciaires[1].

Voir aussi:

Et aussi (Pour résumer):

Affaire Guy-André Kieffer Affaire Jean-Hélène Affaire Mehdi Ben Barka

Notes et références


Retrouvez l'article original ici...

Vous pouvez aussi voir...