Raymond de Sèze
- Wikipedia, 9/01/2012
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Raymond de Sèze, ou plus communément Romain Desèze[1], est un magistrat français né à Bordeaux le 26 septembre 1748 et mort à Paris le 2 mai 1828.
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Biographie
D'une famille ancienne, il plaida d'abord dans sa ville natale, puis fut appelé à Paris par le ministre Vergennes, défendit à son début la cause des filles d'Helvétius. Il fut choisi pour être le conseil de Marie-Antoinette dans l'Affaire du collier de la reine, et fit acquitter Pierre-Victor de Besenval, accusé de haute trahison (1789).
Il fut désigné par le roi Louis XVI, au refus de Target, pour être adjoint à ses défenseurs Tronchet et Malesherbes. Il plaida avec courage la défense du roi devant la Convention, le 26 décembre 1792. Il fut par suite arrêté comme suspect dans sa maison de campagne de Brévannes, près de Corbeil, et détenu à la prison de la Force jusqu'au 31 janvier 1794, puis transféré dans une maison d'où il sortit après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794).
En 1815, il fut nommé président de la Cour de cassation et pair de France.
Il fut élu à l'Académie française le 22 mai 1816 en remplacement de Jean-François Ducis (33e fauteuil), et fait comte le 31 août 1817 par le roi Louis XVIII. Son fils Étienne-Romain (1780-1862) lui succéda à la Chambre des pairs[2].
Il est le frère de Paul-Victor de Sèze qui a continué la branche dite "bourgeoise" et qui porte toujours les armoiries d'avant 1817 décrites ci-dessous.
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Avant 1817 d’azur, à trois tours d'argent, rangées en fasce, accompagnées en chef de deux étoiles d’or et en pointe d’un croissant de même (Armorial de Riestap)[3]
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Après 1817 de gueules, au château de Temple d’argent, accompagné en chef de deux étoiles d’or et en pointe de seize fleurs-de-lis d’argent, 7, 6 et 3 (Armorial de Riestap)[3]
Publications
- Réflexions sur l’établissement de la Caisse de Poissy [à l’Assemblée nationale], Paris : chez Prault, 1790, in-4°, 19 p.
- Convention Nationale. Défense de Louis, prononcée à la Barre de la Convention Nationale, le Mercredi 26 Décembre 1792, l'an premier de la République, par le Citoyen Deseze, l'un de ses défenseurs officieux ; Imprimé par ordre de la Convention Nationale, Paris : Imprimerie Nationale, 1792. [À Paris, de l'Imprimerie Nationale. 1792.] In-8°, [2 (titre, avertissement)], 49, [1 bl.] p.
Notes et références
- ↑ Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse précise : « Bien qu'il ait toujours porté ce prénom de Romain et qu'il l'ait lui-même transmis à son fils aîné, son acte de baptême ne lui donne que celui de Raymond. Son père, Jean Desèze, originaire de la petite ville de Saint-Émilion, ne prenait aucune qualification nobiliaire. Pourtant sa famille était ancienne et appartenait à la noblesse de robe. »
- ↑ Raoul de Warren, Les Pairs de France au XIXe siècle, les Cahiers nobles, 1959 : voir sous le numéro 426.
- ↑ a et b http://www.euraldic.com/blas_se2.html : armorial de Rietstap
Sources
- « Desèze, Romain », dans Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 15 vol., 1863-1890 [détail de l’édition].
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « De Sèze, Raym. » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
Lien externe
Précédé par | Raymond de Sèze | Suivi par |
Honoré Muraire | Premier président de la Cour de Cassation 15 février 1815 au 13 mars 1815 |
Honoré Muraire |
Précédé par | Raymond de Sèze | Suivi par |
Honoré Muraire | Premier président de la Cour de Cassation 12 juillet 1815 au 17 mai 1828 |
Pierre Paul Nicolas Henrion de Pansey |
Précédé par Jean-François Ducis |
Fauteuil 33 de l’Académie française 1816-1828 |
Suivi par Prosper de Barante |