Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer
- Wikipedia, 16/11/2011
Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer |
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Création | 5 juin 1984 |
Siège | Issy-les-Moulineaux |
Pays | France |
Rattachement | Ministère de l'Écologie Ministère de l'Agriculture Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche |
Directeur | Jean-Yves Perrot |
Disciplines | Biologie marine, océanographie, aquaculture, géosciences marines, gestion des ressources vivantes, |
Site web | www.ifremer.fr |
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L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) est un établissement public à caractère industriel et commercial sous la tutelle du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer et du ministère de l'Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche.
Cet institut est né de la fusion des deux organismes, le CNEXO (Centre National pour l’EXploitation des Océans) et l’ISTPM (Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes) par le décret du 5 juin 1984.
Sommaire |
Missions
Les missions de cet Établissement public à caractère industriel et commercial sont les suivantes :
- Connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et permettre leur exploitation durable.
- Améliorer les méthodes de surveillance, de prévision, d'évolution, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier.
- Favoriser le développement économique du monde maritime.
En collaboration avec les universités du littoral, les principaux organismes de recherche français, (CNRS, IRD, INRA) et l'union Européenne (DG Recherche, DG Pêche, DG Environnement), l'IFREMER participe à la stratégie nationale pour la mer et les océans[1]. L'IFREMER est en première lice sur la première priorité de cette stratégie, appelée "investir dans l'avenir", qui suppose de "mieux connaitre pour mieux gérer".
Domaines d'activité
L'Ifremer concentre son action dans les domaines suivants :
- Surveillance, usage et mise en valeur des mers côtières
- Surveillance et optimisation des productions aquacoles
- Ressources halieutiques
- Exploration et exploitation des fonds océaniques et de leur biodiversité
- Circulation et écosystèmes marins, mécanismes, évolution et prévision
- Grands équipements au service de l'océanographie
- Transfert de connaissances vers les entreprises et valorisation de ses activités
L'Ifremer a publié des ouvrages retraçant ses activités de recherche. Les activités éditoriales sont désormais confiées aux éditions Quæ, qui regroupent les éditions de quatre instituts de recherche : Cemagref, Cirad, Ifremer, Inra.
Historique
L'Ifremer est issue de la fusion entre le CNEXO (Centre National pour l’EXploitation des Océans) et l’ISTPM (Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes) décidée en Conseil des Ministres le 1er décembre 1982 « afin d'assurer la cohérence et la pleine efficacité de la recherche marine »[2].
Le CNEXO fut créé en 1967 pour remplacer le COMEXO, Comité pour l'Exploitation des Océans. L'ISTPM, anciennement OSPTM (Office Scientifique et Technique des Pêches Maritimes), fut créé par la loi de finances du 31 décembre 1918, succédant au Service Scientifique des Pêches Maritimes, lui-même successeur du Service Technique des Pêches Maritimes[3].
La création de l'Ifremer est promulguée par le décret du 5 juin 1984.
Implantations géographique
L'IFREMER est présent dans 26 sites répartis sur tout le littoral métropolitain et dans les DOM-TOM. L'Institut est composé de 5 centres (Boulogne, Brest, Nantes, Toulon et Tahiti), d'un siège social (Issy-les-Moulineaux) et d'une vingtaine de départements de recherche rattachés à ces centres :
- Centre Manche-Mer du Nord, associé au PRES Université Lille Nord de France[4]
- Centre de Boulogne-sur-Mer
- Station de Port-en-Bessin
- Centre de Brest, coopérant avec l'Université de Bretagne occidentale
- Station de Saint-Malo
- Station d'Argenton
- Station de Concarneau
- Station de Lorient
- Station de La Trinité-sur-Mer
- Centre de Nantes
- Station de Bouin
- Station de La Rochelle
- Station de La Tremblade
- Station d'Arcachon
- Laboratoire de Bidart
- Centre Méditerranée (Toulon)
- Station de Sète
- Station de Palavas-les-Flots
- Unité mixte de Montpellier
- Station de San-Giuliano
- Centre de Tahiti
- Délégation de Nouvelle-Calédonie
- Délégation de Guyane
- Délégation de la Réunion
- Délégation des Antilles
Coopérations internationales
L'Ifremer participe activement aux travaux de l'Union européenne (programmes de la direction générale de la Recherche et de la direction générale de la Pêche) et au Marine Board de la Fondation européenne de la science (ESF).
Il est aussi membre d'organisations internationales œuvrant dans son domaine de compétence (Commission générale des pêches en Méditerranée, Commission océanographique intergouvernementale, convention Ospar, Conseil international pour l'exploitation de la mer).
Il contribue aux programmes internationaux de recherche (étude du climat, de l'environnement et de la biodiversité).
Il anime de nombreux accords bilatéraux (Japon, États-Unis, Canada, Australie, pays européens).
Flotte
Les navires et équipements sous-marins de l'Ifremer sont gérés par Genavir, un armateur externe : .
Hauturiers
Côtiers
Systèmes sous-marins
- Nautile (habité)
- ROBIN, ROBot d'Inspection du Nautile, (téléopéré depuis l'intérieur du Nautile)
- Cyana (plus en service)
- Victor 6000 (téléopéré depuis un navire de surface)
- SAR, Système acoustique remorqué (remorqué)
- Scampi, Système de CAméras Ponctuel Interactif (remorqué)
Direction
L'actuel Président-directeur général de l'Ifremer est Jean-Yves Perrot, nommé en mars 2005. Parmi les anciens directeurs, on peut citer :
- Yves Sillard : dans les années 1980,
- Jean-François Minster,
- Pierre Papon.
Archive Institutionnelle
Archimer est l'archive institutionnelle de l'Ifremer, lancée en 2005 à l'initiative de la Bibliothèque La Pérouse. Elle permet aux chercheurs de l'Institut de déposer leurs publications, rapports, thèses, actes de colloques en libre accès.
Toutes les disciplines de l'Ifremer y sont représentées : biologie, écologie, aquaculture, pêche, océanographie physique, géologie, climatologie, économie, droit,...
Cet outil, basé sur le mouvement Open access, permet de valoriser les travaux des chercheurs ; sans se substituer aux revues scientifiques à comité de lecture dans le cas des publications.
Archimer est conforme au protocole de l'Open Archive Initiative : (OAI-PMH) et respecte les politiques des éditeurs en matière d'auto-archivage[5].
Notes et références
- ↑ livre bleu: la stratégie nationale pour la mer et les océans http://www.sgmer.gouv.fr/IMG/pdf/2009-12-08_-_Livre_bleu.pdf
- ↑ Rapport annuel 1982 [lire en ligne], CNEXO, p.9
- ↑ [1], Ifremer, Archives historiques, mise à jour le 14 juin 2009, (page consultée le 17 novembre 2009).
- ↑ Décret n°2009-33 du 9 janvier 2009 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université Lille Nord de France » Lire sur Légifrance (Université du Littoral - École centrale de Lille)
- ↑ Sherpa/Romeo, politique d'auto-archivage des éditeurs[2]