Émile Labeyrie
- Wikipedia, 1/12/2011
Émile Labeyrie est un homme politique français né à Nantes le 9 février 1877, mort à Versailles le 9 janvier 1966. Après divers postes dans la haute administration, il fut Gouverneur de la Banque de France pendant le Front Populaire puis premier président de la Cour des Comptes jusqu'à sa révocation par Pétain en 1940.
Eléments biographiques
Il est le fils d'Henri Labeyrie, haut-fonctionnaire de l'administration des finances qui, après plusieurs postes en province fut nommé directeur de la Caisse des dépôts et consignations en 1888 ; puis gouverneur général du Crédit foncier en 1895 ; et enfin Premier Président de la Cour des comptes en 1900).
- Chef de cabinet du ministre des Colonies Raphaël Milliès-Lacroix en 1906
- Chef du cabinet du ministre des Finances Joseph Caillaux en 1913 et 1925[1]
- Gouverneur de la Banque de France pendant le Front populaire de juillet 1936 à octobre 1937[2]
- Premier président de la Cour des Comptes en 1937 jusqu'à sa révocation par Pétain en 1940. Il fut réintégré à la libération dans cette fonction par décret du 7 mai 1954.
Pendant le Front populaire, il aida discrètement, contre la position officielle du gouvernement de Léon Blum, la république espagnole par l'achat de réserves d'or.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Émile Labeyrie devait œuvrer dans la clandestinité[3].
Mandats électifs
- Maire de Aire sur l'Adour de 1926 à 1940.
- Maire de Versailles, élu à la libération de 1944 à 1947.
Distinctions
- Grand officier de la Légion d'honneur.
- ↑ C’est à ce titre qu’il siégea à la commission de Monzie, continuatrice des travaux de la commission Milliès-Lacroix. Cf. L'administration des finances à Paris du 18ème au 19ème
- ↑ Il fut nommé pour la première fois à ce poste quelques jours après la réforme de la Banque de France cf. 'Histoire sociale des Landes'
- ↑ Cf. 'Dictionnaire Biographique Mémoires des Landes'