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Airparif

- Wikipedia, 27/01/2012

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Airparif est un organisme français chargé de surveiller la qualité de l'air en région Île-de-France.

Sommaire

Histoire

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Suite à la prise de conscience de la pollution atmosphérique en région parisienne, Airparif est créé en 1979[1].

Présentation

Conformément à la loi sur l'air de 1996, Airparif est une association loi de 1901 à but non lucratif. Cette association est agréée par le ministère de l'Écologie et du Développement durable et son conseil d'administration comprend des représentants de l'État, des collectivités territoriales de la région, des associations agréées de protection de l'environnement, des personnalités qualifiées dans le domaine de la pollution atmosphérique et des représentants des diverses activités qui contribuent à l'émission des substances polluantes. Cette pluralité, voulue par la loi, a pour objet de garantir l'indépendance de l'organisme et donc l'objectivité des mesures et des résultats.

Les principales missions d'Airparif, outre la surveillance continue de la qualité de l'air (dont la prévision des épisodes de pollution), sont l'évaluation de l'impact des mesures de réduction des émissions de polluant, et l'information des autorités, des citoyens et des médias.

Airparif fournit un bulletin quotidien sur la qualité de l'air mesurée et donne des bulletins de prévisions ou d'alerte pour les principaux polluants : dioxyde d'azote, ozone, dioxyde de soufre mais aussi les particules en suspension (particulièrement celles inférieurs à 10 µm (PM10), le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils.

Airparif dispose de trois outils utilisés de manière complémentaire : les stations de mesure, les campagnes de mesure sur des sites problématiques ou pour des polluants particuliers et les outils de modélisation qui permettent de faire des cartes et des prévisions mais aussi d'évaluer l'impact de mesure de réduction de la pollution.

47 stations automatiques de mesure, soit environ 113 appareils de mesure, sont réparties dans toute l'Île-de-France. Ces stations sont de deux types :

  • les stations de fond, représentatives d'un quartier ou d'un secteur géographique, placées loin des sources de pollution (dans les jardin public par exemple), elles caractérisent la pollution générale à laquelle on est soumis en permanence, quelle que soit son activité ;
  • les stations de trafic, placées au plus près de la circulation routière, elles sont représentatives de différents environnements routiers tels que carrefours congestionnés, boulevard périphérique de Paris, autoroutes urbaines, boulevards haussmanniens ou petites rues encaissées.

Des mesures faisant l'objet d'analyses en laboratoires complètent le dispositif de stations automatiques et au total ce sont une soixantaine de polluants qui sont suivis par Airparif.

Airparif emploie une cinquantaine de personnes. Son budget en 2006 était de 5 millions d'euros apportés pour un tiers par l'État, un tiers par les collectivités territoriales d'Île-de-France (région, départements et Ville de Paris) et le tiers restant par les industriels au titre des taxes sur les activités polluantes. Le siège est situé au 7 de la rue Crillon, dans le 4e arrondissement de Paris.

Notes et références

  1. Juliette Faure, L'Arsenal de Paris : Histoire et chroniques, L'Harmattan, coll. « Histoire de Paris », 2002, 298 p. (ISBN 2-7475-1616-4), p. 269 .

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