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Roger Le Loire

- Wikipedia, 20/01/2012

Roger Le Loire est un magistrat français, vice-Président et doyen du Pôle financier du Tribunal de Grande Instance de Paris. Ancien juge anti-terroriste, il a débuté sa carrière comme inspecteur de police à la Brigade des stupéfiants de Paris.

Sommaire

Études

Affaires instruites

De 1990 à 1995

Juge d'instruction au Pôle Anti-Terroriste du TGI de Paris il a été en charge de nombreux dossiers, notamment :

Action directe

Action directe est un groupe armé Anarcho-Communiste, issu du mouvement autonome et anti-franquiste. L'organisation terroriste, depuis dissoute, a revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987.

Les derniers militants de l'organisation ont été arrêtés en 1987, puis jugés et condamnés par une formation spéciale de la Cour d'assises de Paris.

Le FLNC

Le FLNC est un mouvement armé nationaliste qui milite pour l'indépendance de la Corse. Le mouvement a revendiqué de nombreux attentats en Corse et en France métropolitaine.

E.T.A

E.T.A (Euskadi ta Askatasuna), est une organisation armée basque indépendantiste d'inspiration marxiste (révolutionnaire). Fondée en 1959, l'organisation a évolué d'un groupe résistant à la dictature franquiste vers un groupe paramilitaire indépendantiste basque. Depuis 1968, selon les chiffres officiels, E.T.A a tué plus de 800 personnes, fait des centaines de mutilés, et commis des dizaines d'enlèvements.

Le juge Roger Le Loire a reçu une médaille par l'État espagnol pour sa lutte contre ETA.

L'attentat du Café de Paris à Djibouti

Attentat à la grenade contre le « Café de Paris », situé en plein centre de Djibouti-ville et fréquenté par la communauté française, causant la mort d'un jeune Français et faisant 17 blessés.

Le GIA

Le Groupe islamique armé (GIA) est une organisation armée dont le but est de renverser le gouvernement algérien pour le remplacer par un État islamique, elle est considérée par l'ONU comme proche d'Al-Quaida. Le GIA a revendiqué la vague d'attentats commis en France en 1995.

De 1995 à 2001

Durant cette période, il a eu en charge diverses procédures impliquant des français victimes d'infractions à l'étranger :

Le Dossier Pinochet

Le juge Roger Le Loire a lancé toutes les poursuites engagées par la France contre le Général Augusto Pinochet ainsi que d'autres responsables de la Dictature chilienne (notamment Manuel Contreras : Directeur de la DINA, Police politique chilienne).

Il a aussi lancé les poursuites, suite à la disparition de 16 victimes françaises en Argentine pendant la "Guerre Sale" (et plus particulièrement l'Opération Condor), sous la dictature militaire argentine de (1976-1983), pour séquestrations, tortures et disparitions forcées.

L'Affaire Borrel

Bernard Borrel était un magistrat français, détaché en tant que conseiller technique auprès du ministre djiboutien de la Justice pour effectuer des missions de coopération. Bernard Borrel disparaît à Djibouti le 18 octobre 1995 : on retrouve son cadavre le lendemain, en partie calciné au pied d'une falaise.

L'Affaire Temperville

Francis Temperville est un docteur en physique nucléaire et un espion français qui a été recruté par le KGB. Pendant les années 1989 et 1990, il vend les plans des armes nucléaires françaises à un correspondant du KGB, ainsi que les résultats des tirs expérimentaux de Moruroa. Temperville est arrêté, ainsi que deux autres Français. Il est condamné le 30 octobre 1997 à neuf ans de prison pour « trahison » par la Cour d'assises spéciale de Paris.

De 2001 à 2007

Premier Juge d'instruction du TGI de Bobigny en charge notamment :

Effondrement du terminal 2E de l'Aéroport de Roissy-CDG

L'Affaire "Decollo"

Affaire relative au blanchiment de l'argent du trafic de cocaïne entre la 'Ndrangheta (organisation mafieuse) et le Cartel de Cali

L'Affaire du bagagiste de Roissy

L'affaire du bagagiste de Roissy est une série d'événements impliquant Abderrezak Besseghir, un Français d'origine algérienne, suspecté d'avoir préparé un acte terroriste. Les enquêteurs découvrent qu'il s'agit d'une machination montée par sa belle-famille pour faire payer au bagagiste la mort de sa femme.

Depuis 2007

Vice-Président chargé de l'instruction et Doyen du Pôle financier du TGI de Paris chargé notamment :

L'Affaire de l'UIMM

En septembre-octobre 2007, l'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) a été secouée par les révélations sur des retraits de fonds en liquide effectués par son président, Denis Gautier-Sauvagnac. Une information judiciaire a été ouverte par le juge Roger Le Loire pour les retraits suspects des caisses de l'UIMM de 18 944 691 euros, et des comptes révélant une « dissimulation orchestrée » de la réalité des comptes de l'UIMM. Ces fonds pourraient avoir servi à influencer des décideurs et des organisations ; ils auraient également été utilisés comme compléments occultes de rémunération des dirigeants de l'organisation.

L'Affaire Karachi

L'Affaire Karachi, est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. Le premier prévoyait la vente par la France de frégates à l’Arabie saoudite et le second celle de sous-marins au Pakistan ; ces contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé la campagne d’Édouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995.

L’affaire des biens mal acquis

Cette affaire fait suite à la plainte de l'ONG Transparency International, cette plainte visait les conditions dans lesquels un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par les chefs d’Etat du Congo-Brazzaville (Denis Sassou Nguesso), du Gabon (Ali Bongo) et de la Guinée Équatoriale (Teodoro Obiang) ainsi que des membres de leur entourage. L'ONG affirme notamment que des biens ont été acquis en France avec de l'argent public détourné. Une enquête de police de 2007 avait recensé 39 propriétés et 70 comptes bancaires détenus par la famille Bongo et ses proches, 24 propriétés et 112 comptes bancaires pour la famille Sassou Nguesso, et des limousines de luxe achetées par la famille Obiang. Les achats de luxueux véhicules par Obiang Junior avaient été déjà été épinglés par un rapport récent de la direction générale des Douanes, révélant qu’il avait envoyé 26 voitures en Guinée Équatoriale, en 2009.


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