Montagne Sainte-Victoire
- Wikipedia, 24/01/2012
43° 32′ 21″ N 5° 38′ 43″ E / 43.539166, 5.645277
La montagne Sainte-Victoire (en occitan provençal : Mont Venturi selon la norme classique ou Mont Ventùri selon la norme mistralienne) est un massif calcaire du sud de la France, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Située à l'est d'Aix-en-Provence, elle a connu une gloire internationale en partie grâce à la soixantaine d'œuvres du peintre Paul Cézanne dont elle est l'objet. Paradis des marcheurs, grimpeurs et amoureux de la nature, elle est un élément majeur du paysage aixois.
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Toponymie
Initialement nommée montagne de la Victoire, elle a été sanctifiée au Moyen Âge par les Chrétiens pour devenir la Sainte-Venture. Une chapelle a d'ailleurs été construite à son sommet au XIIIe siècle. Ce n'est qu'au XVIIe siècle que la montagne a pris son nom actuel pour une raison encore imprécise. Certains pensent qu'il s'agissait de franciser le nom provençal.[réf. nécessaire]
Géographie
Topographie
Le massif de la Sainte-Victoire s'étend sur 18 kilomètres entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var pour 5 kilomètres de large[1]. Il se trouve sur les communes de Puyloubier, Saint-Antonin-sur-Bayon, Rousset, Châteauneuf-le-Rouge, Beaurecueil, Le Tholonet, Vauvenargues, Saint-Marc-Jaumegarde, Pourrières, Artigues et Rians.
La D 10, D 17 (Route Cézanne)[2] et D 11 sont les principales routes qui permettent de traverser le massif. Sur le versant septentrional on peut y franchir le col de Claps (530 m), le col des Portes (631 m), et le col du Grand Sambuc (620 m).
Son sommet est le pic des Mouches[3]. Il s'agit de l'un des plus hauts sommets du département des Bouches-du-Rhône, derrière le pic de Bertagne qui atteint l'altitude de 1 042 mètres[4] et qui se situe sur le massif de la Sainte-Baume.
6 525 ha du massif de la Sainte Victoire sont classés depuis 1983.
Hydrographie
Au nord-ouest et au pied du massif, le lac de Bimont, le lac de Zola et leurs barrages[5].
Ruisseaux de la Cause, de l'Infernet et du Bayon.
Géologie
La Sainte-Victoire, tout comme le massif de la Sainte-Baume, peut être considérée comme un cas particulier parmi les massifs alpins car les différentes étapes de la formation de son relief rattachent son histoire géologique aussi bien à celle de l'ancienne chaîne pyrénéo-provençale qu'à celle des Alpes occidentales lui ayant succédé.
En effet, de l'ancienne montagne Sainte-Vicoire, contemporaine des dinosaures du Crétacé, il ne reste aujourd'hui que le pli de Bimont, dit chaînon des Costes Chaudes, dernier vestige résultant des mouvements tectoniques et des empilements caractéristiques de la phase pyrénéo-provençale durant l'Éocène.
Plus tardive durant l'Oligocène, la rupture du pli anticlinal de Sainte-Victoire, lequel résultait de la première surrection des grands reliefs alpins, est à l'origine d'un déferlement contribuant à expliquer la forme actuelle de la montagne, qui apparut 15 millions d'années avant notre ère.
La Sainte-Victoire, dont les sédiments calcaires remontent au Jurassique, se compose donc à la fois d'un vestige pyrénéo-provençal et d'une géologie alpine. Cette singularité et cette ambivalence permettent de comprendre pourquoi, bien qu'étant un massif des Alpes occidentales, la problématique de ce rattachement reste complexe[6],[7].
Selon une étude récente, la Sainte-Victoire serait toujours en train de grandir. La société ME2i a en effet réalisé une étude par satellite entre 1993 et 2003 apportant une preuve que, durant cette période, l'extrémité occidentale de la montagne Sainte-Victoire a été en surrection de 7 mm par an[8].
Paléontologie
Le massif héberge plusieurs gisements d'œufs de dinosaures mondialement connus dont celui de Roques-Hautes / Les Grands-Creux situé sur la commune de Beaurecueil.
Sismicité
11 juin 1909, fort tremblement de terre en Provence[9]
19 février 1984, 21:14:37 UTC : tremblement de terre de 4,3 avec épicentre au sud de la montagne
Climat
Le climat est méditerranéen : chaud l'été, ensoleillé et frais l'hiver, doux en demi-saison et surtout le printemps.
L'été est chaud et sec, l'hiver est sec. Aix-en-Provence, ville située à quelques kilomètres à l'ouest, compte 300 jours de soleil par an[10]. Les températures moyennes y oscillent de 5 °C en janvier à 22 °C en juillet. Il arrive qu'elles soient négatives en hiver (-8,5 °C et -12 °C aux Milles en février 2005 le record est de -17,4 °C le 01/02/1963.) et extrêmement élevées (>40 °C) l'été, car la ville est sur un bassin formé par l'Arc à une altitude plus basse par rapport aux alentours ; l'air chaud est encerclé et a plus de mal à s'échapper. En automne, des orages violents ont souvent lieu. Celui du 10 septembre 2005 touche particulièrement le pays d'Aix avec 80 mm de pluie, et celui de 22 septembre 1993 entraîne une inondation. On relève plus de 200 mm en deux heures, soit quatre mois de précipitations. La campagne y connaît des micro-climats variés, plus humides et ventés ou protégés selon les endroits[11].
Le massif est globalement plus arrosé que ses alentours (environ 700 mm/an), les températures sont aussi un peu moins élevées notamment sur le versant septentrional de la montagne ainsi que dans la vallée de Vauvenargues.[réf. nécessaire]
Flore et faune
Son orientation est-ouest conduit à une grande différence d'ensoleillement entre les faces nord et sud, et donc à une différence de végétation. On trouve ainsi une végétation de type méditerranéenne sur le versant sud et de type alpine sur le versant nord. Le site de la montagne Sainte-Victoire pris dans son ensemble à une flore exceptionnelle de 900 plantes à fleurs soit 20 % de la flore française[12].
Parmi la faune, on peut noter de nombreux insectes, 27 espèces de mammifères[12] dont 9 chauves-souris, sangliers, lièvres... et 126 espèces d’oiseaux dont 78 nicheurs[12] (Voir liste non exhaustive).
Versant sud
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Narcisse d'Asso(Narcissus assoanus)
Le versant sud se caractérise par la présence d'importantes falaises calcaires hautes de 500 à 700 m dont l'aspect blanc ajouté au soleil donne l'aspect d'une haute muraille.
Au pied des falaises, on trouve en plus des massifs de broussailles, chêne vert, chêne kermès, pin d'Alep (population fortement réduite après l'incendie de 1989) mais aussi des cultures (Amandiers et oliviers).
Versant nord
Parmi les nombreuses espèces présentes sur ce versant, le Crocus est assez bien représenté sur les hauteurs ainsi que l'iris sauvage et la jonquille. On peut aussi y voir des buis et diverses variétés d'arbustes.
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vue depuis Saint-Marc-Jaumegarde
Histoire
Les vestiges celto-ligure des oppidum d'Untinos et de Bramefan attestent d'une présence ancienne sur les lieux[1]. En 483, l'ermite saint Servin (saint Ser) est assassiné par des Wisigoths, dans une chapelle à flanc de montagne, sur la commune de Puyloubier. Au XIIIe siècle, une chapelle est construite à quelques pas de l'un des sommets de la montagne.
Entre 1850 et 1854 est construit le barrage de Zola[5]. Un autre barrage, le barrage de Bimont viendra compléter l'action du barrage Zola. Sa construction s'échelonnera de 1946 à 1951[5].
En 1875, une croix monumentale de 19 mètres de hauteur est inaugurée au sommet de l'éperon surplombant le prieuré, à une altitude de 942 mètres. Il s'agit de la 4e croix à cet emplacement, on retrouve les traces des précédentes jusqu'au XVIe siècle, un marin en détresse ayant alors fait vœu d'édifier une croix au sommet de la 1re montagne émergée qu'il rencontrerait[13]. Cette croix est restaurée en 1982 et en 2004.
Une partie du massif de la Sainte Victoire est classé en 1983. Mais, du 28 au 31 août 1989, un gigantesque incendie en ravage la face sud sur 5 000 hectares[1].
En février 1990, est créé le syndicat intercommunal du Massif Sainte Victoire[1]. En 1992, de nombreuses plantations sont réalisées afin de reboiser, mais à cause de l'incendie, la végétation a été très réduite, notamment les résineux. L'accès à la montagne est en grande partie interdit en période estivale. En août 2000, le Grand Site Sainte-Victoire est créé. Il s'agit d'un syndicat mixte départemental labellisé « Grand Site de France » depuis 2004, chargé de la mise en valeur et de la protection du milieu naturel et culturel ainsi que de la gestion de la fréquentation sur un territoire de près de 34 500 hectares dont un site classé de 6 525 hectares.
Économie
Agriculture et productions
Au pied de la montagne, quelques vergers d'amandiers et d'oliviers (côté sud) et de la vigne.
Production de vins sur plusieurs cépages. Rendement maximum : 50 hl/ha, contre 55 hl/ha pour l’appellation Côtes de Provence[14].
Tourisme
Une étude publiée en janvier 2011 révèle que, entre mars 2009 et mars 2010, 930 000 personnes ont arpenté le site de Sainte-Victoire[15]. La dernière étude concernait 1995, période à laquelle le massif avait accueilli 725 000 visiteurs[15]. Pour permettre l'afflux de ces visiteurs, plusieurs parkings sont situés le long de la route départementale 17.
Toutes les informations à jour sur les périodes d'accès autorisé sont fournies par le syndicat du grand site.
Sport
Pendant les périodes d'accès libre, cette zone rocheuse est un terrain apprécié pour la randonnée, le vélo tout terrain, l'escalade, le parapente et plus modestement pour la spéléologie. Elle est notamment le lieu d'activités sportives et de traditions de la Corniche Lyautey du lycée militaire d'Aix-en-Provence.
Pour le parapente, il existe des zones de décollage au pic des Mouches (1 011 m) et au Pas du Dinosaure (495 m) sur le versant occidental. L'aérologie sur la Sainte Victoire est typique des Alpes du Sud.
Exploitation des richesses du sous-sol
La montagne comporte une carrière d'où est tiré le marbre d'Aix : un agrégat de teinte rosée et de coupe composite, rappelant notoirement le marbre rose. Le marbre d'Aix provient d'un site d'effondrement de pierres et de sédiments situé sur la commune de Saint-Antonin-sur-Bayon. Souvent employé comme matériau de construction des villas huppées du pays aixois, il compose aussi les socles des sculptures léonines de la fontaine de la Rotonde, à Aix-en-Provence.
La carrière, qui n'est plus exploitée, est accessible à pied par les sentiers du massif. Le site d'extraction présente à la fois les marques de l'exploitation au burin, avec une paroi très irrégulière, et celles de l'exploitation au découpage par fil, avec une haute paroi inclinée en miroir.
Environnement
Site Natura 2000
Le site classé zone de protection spéciale (ZPS) (Code : FR9310067) dit « Montagne Sainte-Victoire »[16] couvre une surface totale de 15 493 hectares d'un seul tenant et se situe entre 246 et 1 016 mètres d'altitude. Le site est à cheval sur deux départements, 59 % dans les Bouches-du-Rhône et 41 % dans le Var. Il touche les communes de Beaurecueil, Châteauneuf-le-Rouge, Puyloubier, Rousset, Saint-Antonin-sur-Bayon, Saint-Marc-Jaumegarde et Vauvenargues pour les Bouches du Rhône, et Artigues et Rians pour le département du Var.
La surface de ce site intersecte la Zone de Protection Spéciale suivante : « Montagne Sainte Victoire - Foret de Peyrolles - Montagne des Ubacs - Montagne d'Artigues »[17]
Le site est composé de : Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 30 %, Forêts caducifoliées, Forêts sempervirentes non résineuses et Rochers intérieurs, Eboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente pour 15 % chacun, Pelouses sèches, Steppes pour 10 %, Autres terres arables et Forêts de résineux pour 5 % chacun, Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées et Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) pour 2 % chacun et enfin Cultures céréalières extensives (incluant les cultures en rotation avec une jachère régulière) pour 1 %.
Parmi les nombreuses espèces animales présentent dans la zone, on peut noter une grande variété d'oiseaux, soit résident, soit simplement de passage (hivernage, lieu de reproduction, etc.) : L’Aigle botté (Hieraaetus pennatus), l’Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus), l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), l’Alouette lulu (Lullula arborea), l’Autour des palombes (Accipiter gentilis), la Bécasse des bois (Scolopax rusticola), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), le Bruant ortolan (Emberiza hortulana), le Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), la Cigogne blanche (Ciconia ciconia), la Cigogne noire (Ciconia nigra), le Circaète Jean-le-blanc (Circaetus gallicus), le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), l’Engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus), l’Epervier d'Europe (Accipiter nisus), le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), le Faucon émerillon (Falco columbarius), le Faucon pèlerin (Falco peregrinus), la Fauvette orphée (Sylvia hortensis), la Fauvette passerinette (Sylvia cantillans), la Fauvette pitchou (Sylvia undata), le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo), la Grive litorne (Turdus pilaris), l’Hirondelle rousseline (Hirundo daurica), le Martinet à ventre blanc (Apus melba), le Milan noir (Milvus migrans), le Milan royal (Milvus milvus), le Monticole de roche (Monticola saxatilis), le Petit-duc scops (Otus scops), la Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator), la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), le Pipit rousseline (Anthus campestris), le Rollier d'Europe (Coracias garrulus), le Traquet oreillard (Oenanthe hispanica) et le Vautour percnoptère (Neophron percnopterus).
Le label « Grand Site de France »
Le label « Grand Site de France » est un label décerné par le ministère de l’Environnement.
En 1989, un Syndicat intercommunal est créé suite aux incendies pour permettre de mieux gérer la réhabilitation de l'ensemble du territoire[18].
Avec un projet de « mise en valeur et protection du milieu naturel et culturel », l'appellation « Grand Site Sainte-Victoire » apparait en août 2003. Il s'agit d'un syndicat mixte départemental couvrant un territoire de près de 34 500 hectares dont 6 525 sont classés[19].
La labelisation a été obtenue le 17 juin 2004 soit environ 4 ans plus tard[20].
Parmi bien d'autres documents de gestion, existence d'un Plan Intercommunal d’Aménagement Forestier et d'une charte forestière de territoire.
Aménagements / Architecture
Sentiers et parkings. Parmi les sentiers on pourra noter côté sud : le Pas du Moine, l'oppidum et la montée vers Lou Garagai et le Col de Saint Ser. Côté nord : le sentier des Venturiers et celui des plaideurs. Le GR9 permet de longer les crêtes.
Une croix dite « croix de Provence » visible à des kilomètres à la ronde. La croix, datant de 1875, fut restaurée une première fois en 1982, puis en 2004, où l'ensemble de l'ancien socle a été remplacé par un parement de béton armé de couleur proche de la pierre, formant un banc périphérique d'où on aperçoit le paysage provençal sur 360°. La « croix de Provence » est un point remarquable du massif : celle-ci haute de 19 mètres a été posée non sur le point culminant mais sur un pic (946 mètres) surplombant une chapelle (Notre Dame de la Victoire) et un prieuré du XVIIe siècle en cours de restauration[21], qui, de par sa forme, se détache bien plus du massif que le pic des Mouches. La chapelle Notre Dame de la Victoire est à 885 m d'altitude. Après avoir été détruite, elle fut reconstruite en 1657 millésime gravé sur le fronton[22].
refuge au pied de la falaise calcaire du flanc sud
Au pied, château de Vauvenargues du XIVe siècle et bastides
Représentations de la Sainte-Victoire
La montagne a inspiré de nombreux artistes plus ou moins récents[1].
Littérature
- Peter Handke avec La Leçon de la Sainte-Victoire (1985).
- Jacqueline de Romilly (membre de l'Académie française) avec Sur les chemins de Sainte-Victoire, Éditions de Fallois, (2001) (ISBN 2877064565)
- Michel Bernascolle (né à Aix-en-Provence) a publié Les Rapegons de Sainte-Victoire chez Cheminements (2006) (ISBN 2844784887)
Peinture
Plusieurs maîtres de la peinture ont pris la Sainte-Victoire comme sujet (de premier ou arrière-plan). Le plus évident d'entre eux, très souvent associé à cette montagne, est Paul Cézanne dont près de quatre-vingts œuvres représentent la montagne.
- Pablo Picasso qui acheta le château de Vauvenargues, situé au pied de la montagne, pour y installer un atelier entre 1959 et 1962 (il y est enterré).
- Wassily Kandinsky.
- Renoir
Photographie
Aussi attractif pour les photographes que pour les peintres, on peut notamment citer comme visiteurs Brigitte Bauer[23], Jürgen Hill qui expose en 2004 ses photos du massif à la Maison de Heidelberg, ou Jean-Jérôme Crosnier Mangeat[24].
Cinéma
- 2008 : une scène clé du film de François Favrat, La Sainte Victoire, réunissant Christian Clavier et Clovis Cornillac, a été tournée sur la montagne Sainte-Victoire.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Guy Ballossier, La Montagne Sainte-Victoire : Au cœur du pays de Cézanne, ARPCV, 2006 (ISBN 2-9518857-3-3)
- Sainte-Victoire, éd. Édisud / Association pour le reboisement et la protection du Cengle-Sainte-Victoire, Aix-en-Provence, 1998
- Jean-François Lemoine, Aimer la Provence, Ouest France, 1985 (ISBN 2-85882-764-8)
Liens externes
Notes et références
- ↑ a, b, c, d et e Sainte-Victoire sur www.aix-en-provence.com
- ↑ Sur le site Association Patrimoine : « Par décret du 17 juillet 1959 une zone de protection est établie aux abords du chemin départemental n°17 dit Route Cézanne, classé parmi les sites pittoresques du département des Bouches-du-Rhône par arrêté du 30 mai 1959, sur une longueur de 4km690, entre les PK 75, 567 et 80, 257. » Ce classement a été fait à l'initiative d'André Malraux et empêche toute construction.
- ↑ Le pic des Mouches culmine à 1 011 mètres ou à 1 021 mètres d'altitude selon les sources.
- ↑ Les sources pour l'altitude du pic de Bertagne donne une variation de hauteur entre 1041 et 1042 mètres.
- ↑ a, b et c les barrages de Bimont et de Zola
- ↑ La montagne Sainte-Victoire dans l'Histoire de la Terre
- ↑ Une vague de pierre calcaire aux portes d'Aix-en-Provence
- ↑ Sainte-Victoire, la montagne qui grandit encore, article sur la Provence
- ↑ Note sur le tremblement de terre de Provence du 11 juin 1909 par M. le commandant Spiess
- ↑ Aix-en-Provence tourisme.
- ↑ Climat à Aix-en-Provence.
- ↑ a, b et c Faune et Flore sur grandsitesaintevictoire.com
- ↑ « La croix de Provence », in Sainte-Victoire, éd. Édisud / Association pour le reboisement et la protection du Cengle-Sainte-Victoire, Aix-en-Provence, 1998, p. 93.
- ↑ Les vins rouges Côtes de Provence Sainte-Victoire
- ↑ a et b « 930000visiteurs sur Sainte-Victoire en un an », études cabinets Éole et Traces TPI, cité in La Provence, éd. Aix-en-Provence, 4 janvier 2010, p. 4.
- ↑ Site Natura 2000 : Montagne Sainte-Victoire
- ↑ Site Natura 2000 : Montagne Sainte Victoire - Foret de Peyrolles - Montagne des Ubacs - Montagne d'Artigues
- ↑ Le Syndicat Mixte sur grandsitesaintevictoire.com
- ↑ Grand Site Sainte-Victoire sur grandsitesaintevictoire.com
- ↑ Les grands sites sur grandsitesaintevictoire.com
- ↑ Information vérifiée et toujours valable en Mars 2008
- ↑ vauvenargues.org
- ↑ Montagne Sainte-Victoire, 1999
- ↑ Jean-Jérôme Crosnier Mangeat, Sainte-Victoire Voyage en pays de lumières, Nature d'Images (ISBN 2-9523078-0-6)