Charles Courtin
- Wikipedia, 20/10/2011
Charles Courtin, né à Nîmes le 15 décembre 1777, mort le 10 janvier 1855, est régisseur général et directeur général des hôpitaux militaires.
D'abord commissaire des guerres puis inspecteur des finances militaires, Charles Courtin devient régisseur général et directeur général des hôpitaux militaires, à la Grande Armée et au ministère de la Guerre.
Il est l'auteur du Code du service des hôpitaux militaires.
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Biographie
Né en 1777 à Nîmes, Charles Courtin est le fils de Jean Courtin, négociant, et de Marie Louise Divernois[1].
Administration de la guerre
Il devient aide-commissaire des guerres le 10 mars 1793. Il est ensuite affecté au bureau des remontes, puis à la liquidation générale de la dette des émigrés. Il est ensuite inspecteur des finances de l'armée d'Italie jusqu'en 1799[2].
Sous le Consulat, comme conscrit il rejoint le 19e régiment de chasseurs à cheval, puis entre en 1801 au ministère de la Guerre, d'abord comme rédacteur puis comme sous-chef de bureau[2].
Il passe ensuite au ministère de l'administration de la guerre, où il est affecté au bureau des hôpitaux, puis au directoire central des hôpitaux à partir d'octobre 1802[3].
Recueil juridique
Courtin rédige alors un recueil juridique de l'ensemble des lois et règlements sur le service des hôpitaux militaires. Il est publié sous le titre Recueil général des lois, réglemens, décisions et circulaires sur le service des hôpitaux militaires en trois volumes[4].
Il est imprimé officiellement avec l'approbation du ministre directeur de l'administration de la guerre[2], Dejean, qui écrit sa satisfaction à Courtin[5]. Ce recueil semble bien accueilli et utile. Le Télégraphe littéraire en fait une longue recension à sa une, en rubrique « Economie politique », évoquant sa nouveauté, son utilité et sa méthode[6].
Régisseur général et directeur général
En février 1811, Charles Courtin devient régisseur général des hôpitaux militaires de l'armée du Nord de l'Espagne ; il est nommé ensuite régisseur des hôpitaux de la Grande Armée et fait alors la campagne de Russie. Fait prisonnier à Vilna, il est chargé par l'empereur de Russie de la direction générale des hôpitaux des prisonniers de guerre en Lituanie[2].
En août 1814, il est nommé inspecteur des hôpitaux militaires[7],[3].
Il reçoit la Légion d'honneur le 17 janvier 1815[8].
Pendant les Cent-Jours, Courtin est nommé directeur principal des hôpitaux militaires[2].
Sous la Seconde Restauration, il redevient sous-chef au ministère[2]. En 1817, il est qualifié d'ancien régisseur général des hôpitaux[9]. En mars 1818, il est à cette époque sous-chef au bureau des hôpitaux au ministère de la guerre[8] ; il devient ensuite chef du bureau des hôpitaux en février 1828[3],[10].
Il est promu Officier de la Légion d'honneur le 1er mai 1831[8].
Il meurt le 10 janvier 1855[8].
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur, 1er mai 1831[11],[8].
Famille
Charles Courtin épouse Julie Le Conte ; ils ont comme enfant :
- Louise Stéphanie Courtin, épouse de Jean Félix Emmanuel Gonse et mère de Charles-Arthur Gonse et de Louis Gonse.
Publications
- Recueil général des lois, réglemens, décisions et circulaires sur le service des hôpitaux militaires, Paris, Imprimerie impériale, 1809, 2 volumes in-8°[12].
- Modèles des états et tableaux du recueil général des lois, réglemens, décisions et circulaires sur le service des hôpitaux militaires, Paris, Imprimerie impériale, 1809, 1 volume in-4° de tableaux[13].
- Mémoire au roi, ou Appel à sa justice, par l'administration des hôpitaux militaires..., par Sainsère, Bourdin et Ch. Courtin, régisseurs généraux, s.l.n.d., in-4°, 22 p[14].
Notes et références
- ↑ Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin », 46.
- ↑ a, b, c, d, e et f Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin », 48-49.
- ↑ a, b et c « Charles Courtin, ex-régisseur des hôpitaux », Service historique de la défense, pensions civiles.
- ↑ Charles Courtin, Recueil général des lois, réglemens, décisions et circulaires sur le service des hôpitaux militaires, Paris, Imprimerie impériale, 1809, 2 volumes in-8° et 1 volume in-4° de tableaux.
- ↑ Le Télégraphe littéraire, 8e année, n° 4, 5 mai 1809, p. 26 [lire en ligne].
- ↑ Le Télégraphe littéraire, 8e année, n° 4, 5 mai 1809, pp. 25-26 [lire en ligne].
- ↑ Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin », 47.
- ↑ a, b, c, d et e Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin », 1.
- ↑ Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin », 51.
- ↑ Almanach royal, 1829, p. 157 [lire en ligne].
- ↑ Il était chevalier de la Légion d'honneur depuis le 17 janvier 1815.
- ↑ Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.
- ↑ Antoine de Jomini, Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution..., volume 10, Anselin et Pochard, 1825, p. 51, [lire en ligne].
- ↑ Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.
Sources
- Ministère de la Culture, base Léonore, « Charles Courtin ».
- Le Télégraphe littéraire, 8e année, n° 4, 5 mai 1809, pp. 25-26 [lire en ligne].
- Bibliothèque nationale de France, Catalogue général.