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Ferdinand de Tascher

- Wikipedia, 30/12/2011

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Jean Samuel Ferdinand de Tascher

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Naissance 22 décembre 1779
Orléans
Décès 14 décembre 1858 (à 79 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Profession Homme politique français
Autres activités Pair de France
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Famille Famille de Tascher

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Jean Samuel Ferdinand de Tascher (22 décembre 1779 - Orléans14 décembre 1858 - Paris), comte de Tascher, est un homme politique français de la Restauration française.

Sommaire

Biographie

Le comte Jean Samuel Ferdinand de Tascher naquit à Orléans, le 22 décembre 1779. Il était le fils du Comte de Tascher, qui dut à sa parenté avec l'Impératrice Joséphine une haute position sous le premier Empire.

Ancien élève de l'École polytechnique (1799), il fut nommé, à 26 ans, auditeur au Conseil d'État (1805) et envoyé, en 1812, commissaire spécial en Westphalie, il rentra en France et vécut dans la retraite.

Ses deux frères, tous deux militaires, périrent dans la déplorable retraite de Russie, en 1812. Alors qu'il se trouvait encore en Allemagne, il qui accourut pour les secourir, mais n'arriva à Berlin qu'au moment où l'aîné expirait, après avoir fait, par un froid de - 27 degrés, 200 lieues à pied, et portant sur ses épaules pendant plusieurs jours son frère qui, ayant les pieds gelés, ne pouvait marcher, et finit par expirer dans ses bras. Vivement touché de tant de souffrances, le comte Ferdinand de Tascher, depuis l'aîné de la famille, qui avait vu mourir l'aîné de ses deux frères, alla porter à Paris cette triste nouvelle à une tendre mère qu'il fut chargé de consoler. Voulant laisser dans l'histoire un monument de toutes ces douleurs, il lit imprimer en 1814, sous ce titre : Oraison funèbre de Maurice de Tascher, capitaine légionnaire au douzième régiment de chasseurs à cheval, et d'Eugène de Tascher, lieutenant au quatrième régiment d'artillerie légère, tous deux morts dans la retraite de Moscou, l'un à 27 ans, l'autre à 20, par leur frère le baron Ferdinand de Tascher, auditeur au conseil d'État, une relation fort touchante des malheurs de sa famille, qui doit être considéré comme un des épisodes les plus remarquables de cette retraite désastreuse.

À la mort de son père, en 1822, il hérita de sa pairie. Il siègeait parmi les libéraux, se rallia franchement à la Monarchie de Juillet, qu'il appuya de son vote en toute occasion ; mais il préféra s'abstenir lors du procès de son parent, le prince Louis-Napoléon, en 1840.

Rendu à la vie privée par la Révolution de 1848, il se retira des affaires publiques et vécut dans la retraite. Il meurt à Paris, le 14 février 1858.

Vie familiale

Article détaillé : Famille de Tascher.

Il est le fils de Pierre Jean Alexandre Tascher (8 février 1745 - Chartres3 septembre 1822 - château de Pouvrai), capitaine au Régiment de Penthièvre-Dragons, sénateur (30 vendémiaire an XIII : 22 octobre 1804), président du collège électoral du Loir-et-Cher (octobre 1806), de celui du département de la Dordogne (15 décembre 1809), Pair de France (4 juin 1814), comte de l'Empire (26 avril 1808), officier de la Légion d'honneur (an XII), Chevalier de Saint-Louis, et de Catherine Flore Bigot de Chérelles (17571834).

Blason de Clémentine d'Avrainville sur sa tombe.

Il se maria le 9 avril 1804 avec Adèle Delangre ( † 18 novembre 1813 - Paris), puis, le 28 février 1821 avec Amélie Clémentine de Maulgué d'Avrainville (179714 novembre 1869 - Paris) qui repose dans le cimetière de l'ouest à Châlons-en-Champagne:

Du premier lit, il eut :
Marie Odile (juillet 1805 - Paris2 janvier 1870 - Cléry-Saint-André), mariée le 11 avril 1826 (Paris) avec Adolphe (17981877), marquis de Tristan, dont postérité,
François Léon (30 décembre 1806 - Paris8 février 1807),
Marie Paulin (15 août 1811 - Paris24 août 1878 - Paris),
Du second lit, il eut :
Blason sur sa tombe.
Marie Alexandrine (5 janvier 1822 - Paris23 août 1868 - Madrid), mariée à Paris, 11ème ancien le 24 mars 1843 avec Ramón María Narváez y Campos (5 août 1800 - Loja, près de Grenade (Espagne)23 avril 1868 - Madrid), 1er duc de Valencia, Grand d'Espagne de 1ère classe, Maréchal de l'armée espagnole, président du conseil des ministres espagnol, chevalier de la Toison d'or, grand-croix des ordres royaux et militaires de Saint Ferdinand, de Sainte-Herménégilde, Charles III, d'Isabelle la Catholique, chevalier profès de l'habit de L'Alcantara, grand cordon de la Légion d'honneur, des Saints-Maurice-et-Lazare, de La Tour et Epée du Portugal, sans postérité, elle repose au côté de sa mère à Châlons-en-Champagne.

Titres

Fonctions

Distinctions

Il était officier de la Légion d'honneur.

Réglement d'armoiries

« D'argent à trois fasces d'azur, chargées chacune de trois sautoirs aussi d'argent, et surmontées de deux soleils de gueules.[1],[2],[3] »

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références



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