Office central de lutte contre la délinquance itinérante
- Wikipedia, 20/08/2011
L'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) est un service de la Gendarmerie nationale française dont le domaine de compétence est la lutte contre la délinquance et la criminalité commises par des malfaiteurs d'habitude qui agissent en équipes organisées et itinérantes en plusieurs points du territoire.
Héritier de la Cellule interministérielle de lutte contre la délinquance itinérante (CILDI), à l'époque dirigée par Jacques Morel, l'OCLDI a été créé par le décret no 2004-611 du 24 juin 2004[1]. Il est rattaché à la sous-direction de la Police judiciaire de la direction générale de la Gendarmerie nationale, tout comme l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) ou l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).
Dirigé par un colonel de gendarmerie et secondé par un commissaire de police, il comprend une cinquantaine de personnels de la gendarmerie et de la police et entretient des relations internationales opérationnelles dans son domaine de compétence[2],[3].
En décembre 2010, le Conseil de l'Union européenne, dans sa formation Justice et Affaires intérieures, a d'ailleurs adopté des conclusions sur la lutte contre les infractions commises par des groupes criminels itinérants.
Références
- ↑ Décret no 2004-611 du 24 juin 2004 portant création d'un Office central de lutte contre la délinquance itinérante, JORF no 148 du 27 juin 2004, p. 11711, texte no 12, NOR DEFD0400419D, sur Légifrance.
- ↑ AFP, « Violence: augmentation de 35% des atteintes contre les personnes âgées », sur le site du Point, 24 novembre 2008.
- ↑ Anne-Charlotte De Langhe, « Le pillage des métaux ne connaît pas de limites », Le Figaro, 15 octobre 2007.