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Réserve naturelle de Scandola

- Wikipedia, 26/11/2011

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Réserve naturelle de Scandola
Image illustrative de l'article Réserve naturelle de Scandola
Catégorie UICN IV (aire de gestion des habitats/espèces)
Identifiant 7168
Emplacement France - Corse-du-Sud et Haute-Corse
Ville proche Galéria Osani
Coordonnées 42° 21′ 32″ N 8° 33′ 36″ E / 42.358889, 8.56000042° 21′ 32″ N 8° 33′ 36″ E / 42.358889, 8.560000
Superficie 19,19 km2
Création 11 décembre 1975
Administration Parc naturel régional de Corse
Site web http://www.parc-naturel-corse.com/
Remarque inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco

Géolocalisation sur la carte : Corse

(Voir situation sur carte : Corse)
Réserve naturelle de Scandola

Géolocalisation sur la carte : Corse-du-Sud

(Voir situation sur carte : Corse-du-Sud)
Réserve naturelle de Scandola

La Réserve naturelle de la presqu'île de Scandola est une des réserves naturelles (à la fois marine et terrestres) de France, également inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, elle fait partie des aires marines protégées de la France.

Elle est gérée par le Parc naturel régional de Corse.

La presqu’île dite « de Scandola » est constituée de structures rocheuses en (caldeira). Peu accessibles, elles abritent de nombreux oiseaux marins et des plantes endémiques et protégées. La partie sous-marine de la réserve naturelle est classée parce qu'abritant, de l’étage médiolittoral à l'étage circalittoral, une biodiversité remarquable. Elle a été jugée représentative des écosystèmes et biocénoses de la façade maritime du Parc naturel régional de Corse.

Sommaire

Localisation

Panneau maritime de la réserve
  • Cette réserve se trouve à l'Ouest de la Corse, France, au cœur de la façade littorale du Parc naturel régional de Corse, pour partie classée en site Natura 2000 pour la richesse de son patrimoine et la présence d'espèces et d'habitats d'intérêt européen.


La réserve n'est accessible que par la mer.

  • Surface terrestre  : 919 ha
  • Surface marine de  : 800 ha
  • Surface marine de la pSIC « Golfe de Portu » : +/- 200 km

Communes concernées

Histoire du site et de la réserve

Le site a d'abord été classé pour son grand intérêt paysager et son degré de naturalité, puis en réserve naturelle nationale pour ses intérêts floristiques et faunistique et notamment en raison de sa contribution à la protection des espèces endémiques à la Corse.

Perspectives : La Réserve Naturelle (dont sa partie intégrale) pourrait être étendue. Sa réglementation pourrait être modifiée pour mieux tenir compte d'activités nouvelles susceptible de perturber le milieu ou ses espèces. La gestion et le monitoring du site pourraient évoluer pour mieux l'inscrire dans la perspective du réseau écologique paneuropéen, du réseau Natura 2000, des perspectives de modifications climatiques et de l'évolution des missions des parcs naturels régionaux (réorientées vers la protection et moins prioritairement vers le développement économique et touristique local). Des contractualisations pourraient être proposées aux usagers de la nature (pêche professionnelle, plongée, plaisance et batellerie) dans les zones périphériques à la réserve, avec l'espoir d'un créer une zone-tampon réduisant les impacts des activités humaines autour de la réserve.
La pose de « mouillages « écologiques » »[1] disposés dans les abris naturels périphériques (mais hors réserve naturelle) pourrait diminuer les impacts de la plaisance.

Écologie (Biodiversité, intérêt écopaysager…)

D'origine volcanique, ses falaises sont en granite rouge.

Réserve maritime

L'intérêt principal de cette réserve de plus de 50 000 ha, dans le golfe de Porto et autour de la presqu'île de Scandola réside dans les bioformations et bioconcrétionnements de surface (trottoirs à Lithophyllum) et sur les fonds coralligènes. Ces formations offrent des habitats à de nombreuses espèces, pour partie protégées.
La réserve naturelle est représentative des biocénoses de la façade maritime du PNRC.
Un herbier à Posidonia (Posidonion oceanicae) est suivi depuis la fin des années 1970 au Nord de la réserve (Baie d’Elbu) .
Le reste de la réserve marine est marqué par la prédominance des bio concrétionnements qui se développent en surface (présence de trottoirs à Lithophyllum) mais surtout plus en profondeur (coralligène). Ces bio formations profondes abritent de nombreuses espèces dont certaines sont protégées[2].

Réserve terrestre

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Flore

Le site abrite de nombreuses espèces végétales endémiques ;
33 espèces endémiques ont été répertoriées sur les falaises, dont 16 sont des espèces protégées

Faune

Oiseaux

Les falaises protègent les nids de nombreux oiseaux marins, dont le balbuzard pêcheur, le cormoran huppé méditerranéen. On y trouve aussi le puffin cendré, le faucon pèlerin, et le goéland.
Le balbuzard ou le gypaète barbu y nichent dans les rochers.

Mammifères
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On trouve entre autres des grands dauphins.

Les derniers phoques moines présents en Corse avaient trouvé refuge dans la Scandola, avant la création de la réserve.

Reptiles et amphibiens
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Vers le Fango on trouve des tritons, des salamandres, des truites, des tortues cistude (au barrage des tortues à Galéria où on peut facilement les observer), des grenouilles...

Champignons, lichens et autres organismes remarquables

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État, pressions ou menaces, réponses

Les risques pour la réserve, outre ceux de pollution maritime (marée noire, pollution toxique...) sont liés à la fréquentation, saisonnière, qui est importante et en forte augmentation, en visite individuelles ou guidées.
La plaisance peut poser problème par les déchets rejetés en mer, le dérangement de la faune et surtout par les ancrages anarchiques qui dégradent les fonds. La pêche et la plongée, en forte augmentation depuis les années 1970, doivent être maitrisées. La pêche professionnelle demanderait à être mieux organisée et associée à la gestion des ressources en périphérie de la réserve. Les réserves marines, notamment lorsqu'elles sont relativement isolées ou excentrées comme celle-ci sont difficiles à garder (coûts élevés). Une télésurveillance pourrait être envisagée.
Le PNR contribue à rechercher des solutions de type tourisme durable et valorisation pédagogique et scientifique qui devraient permettre de conforter le caractère de sanctuaire de la partie réserve intégrale.

Espèces invasives

La Caulerpa taxifolia, est une algue verte « fluo » qui à l'aide de ses ryzomes colonise en un temps records les milieux aquatiques et étouffe les autres espèces d'algues sur son passage. Elle est très redoutée dans les réserves naturelles, car elle abolirait la biodiversité de la faune et de la flore du site. Elle est très présente dans tout le bassin méditerranéen.

Degré de fragmentation écologique

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Administration, plan de gestion, règlement...

Conservatoire du Littoral

Une grande partie septentrionale de la réserve est la propriété du Conservatoire du littoral. Depuis le 1er janvier 1992, les acquisitions du Conservatoire portent sur 502 ha de terrains compris entre Punta Palazza (Osani) et Punta Nera (« à cheval » sur Osani et Galéria), des côtes rocheuses et falaises maritimes, y compris les îlots, bancs rocheux et récifs, couvertes en partie d'un maquis silicicole méso-méditerranéen[3]. Les terrains acquis, tous situés dans les limites du Parc naturel régional de Corse, sont un site naturel classé. Seule la partie orientale, à partir de Marina d'Elbo, soit environ la moitié des biens du Conservatoire, se trouve dans la réserve.

La gestion, à la fois de la réserve et du site classé, est assurée par le Parc naturel régional de Corse. L’opérateur local du DOCOB n’a pas été choisi, mais le PNRC s'est proposé pour en assurer le pilotage.

Réglementation

  • partie terrestre ; chasse, camping, bivouac, arrachage des végétaux, destruction des nids et des œufs, prise de vues photographiques trop proches, rejet de détritus, feu, survol à moins de 1 000 mètres d'altitude, publicité ainsi et toute activité industrielle ou commerciale sont interdits.
  • domaine marin : plongée en scaphandre autonome, pêche de plaisance, ramassage de végétaux et d'animaux marins, rejet de détritus sont interdits. La pêche professionnelle et le mouillage sont réglementés dans la zone et interdits dans les 70 hectares de la réserve intégrale.

Outils et statut juridique

Intérêt touristique

Galerie de photo

Voir aussi

Liens externes

Notes et références


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