Patrick Tissier (repris de justice)
- Wikipedia, 24/06/2011
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Patrick Tissier, né le 24 août 1952 à Bourges, est un violeur récidiviste et meurtrier français.
Biographie
Patrick Tissier a violé et tué sa petite amie en 1971 près de Bourges. Pour ce meurtre il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle mais, dès 1982, il bénéficie de cinq libertés conditionnelles durant lesquelles tout se passera bien puis, à la sixième, il viole une secrétaire dans sa voiture à Toulouse et tente de violer une deuxième jeune femme par la suite. Patrick Tissier est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour ces faits (dont vols avec violence) mais il est libéré en janvier 1992 où il se rend à Perpignan pour mener une nouvelle vie [réf. nécessaire].
Début août 1993, à Perpignan, Patrick Tissier tue sa voisine de palier Concheta Lemma, qu'il a probablement violée puis étranglée. Le corps de cette dernière n'est retrouvé qu'en septembre 1996 près de Perpignan ligoté et enveloppé dans un rideau de douche dans un tunnel souterrain.
Le 10 septembre 1993 il agresse une amie, Marie-Josée Gauze en tentant de l'étrangler avec un foulard ; elle lui résiste et il fracasse violemment sa tête contre le sol à plusieurs reprises. Elle s'évanouit et lorsqu'elle se réveille Patrick Tissier l'a ligotée, déshabillée et très certainement violée[1]. Il s'apprête à la tuer mais Marie-Josée Gauze essaie de le raisonner, y parvient et Patrick Tissier s'en va.
Trois jours plus tard le lundi 13 septembre 1993 Patrick Tissier enlève Karine, la fille d'une amie, âgée de 8 ans, à 18 h sur le parking de l'école. Il lui promet de la ramener chez elle mais décide de faire un détour. Il se gare près d'un entrepôt à l'abri des regards, menotte Karine, la bâillonne et lui met une cagoule mais Karine ne se doute de rien : elle pense que c'est un jeu. Il se rend près de Fitou, à 2h de Perpignan, dans une maison abandonnée, installe Karine à l'arrière de la voiture et abuse d'elle en maintenant de force ses poignets. Elle essaie de se débattre et Tissier la frappe plusieurs fois. Une fois le viol terminé, réalisant ce qu'il vient de faire Patrick Tissier l'étrangle et la tue[1]. Une fois morte, il la viole de nouveau et jette le corps de Karine dans le puits d'une maison abandonnée. Le corps de Karine est découvert 10 jours plus tard.
En janvier 1998 s'ouvre le procès de Patrick Tissier. Son enfance est évoquée où il déclare avoir tenté de violer sa propre sœur à 13 ans, cette dernière l'a raisonné et Tissier a renoncé. Puis à l'âge de 16 ans il agresse à plusieurs reprises sa belle-mère pour la violer mais cela échoue. Tissier est suivi par plusieurs psychiatres et ce dernier ne commet plus de violences jusqu'en 1971 où il tue sa petite amie Marie-France, apprentie coiffeuse le soir du bal du 1er mai. Patrick Tissier raconte que Marie-France le repoussait, que cela l'a agacé et qu'il l'a étranglée. Après la mort de sa petite amie Patrick Tissier l'a violée. Les experts psychiatres concluent que Patrick Tissier ne souffre pas de pathologie mentale et qu'il associe violence et sexualité : pour lui ces deux termes sont indissociables[réf. nécessaire]. Il fait ainsi subir à ses victimes des tortures multiples afin de satisfaire ses besoins sexuels. Patrick Tissier est interrogé sur les meurtres commis à Perpignan et déclare entre autres avoir « eu envie » de Karine et qu'il avait ressenti des pulsions le week-end précédant la mort de la fillette. Il raconte qu'entre l'agression de Marie-Josée Gauze et l'enlèvement de Karine qui a duré un week-end entier il redoutait que la police ne le retrouve et qu'il s'était caché dans Perpignan. À la fin du procès Patrick Tissier s'excuse pour toutes les atrocités commises et déclare ne pas souhaiter que la ville de Perpignan connaisse un autre « Patrick Tissier ».
Patrick Tissier est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans. Depuis Pierre Méhaignerie, ancien ministre de la Justice, a créé une loi en 1994 dite de « perpétuité incompressible » qui permet en principe à des criminels du type de Patrick Tissier de ne pas sortir de prison[réf. nécessaire].
Il ne peut être libéré avant l'année 2024.
Liens internes
Notes et références
- ↑ a et b L’assassin de Karine était le suspect numéro un, 1993