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Théo Klein

- Wikipedia, 17/11/2011

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Théo Klein, de son nom complet Théodore Klein, (25 juin 1920 à Paris en France - ) est un avocat français qui a notamment exercé, de 1983 à 1989, les fonctions de président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Défenseur du projet sioniste autant que patriote français, Théo Klein n'a jamais cessé de se faire l'avocat des valeurs laïques et républicaines françaises. Auteur de plusieurs ouvrages, il est l'un des principaux représentants du judaïsme libéral en France. Il tient des positions critiques sur la politique extérieure d'Israël et sur ses soutiens inconditionnels.

Biographie

Né le 25 juin 1920 dans le 10e arrondissement de Paris, Maître Théo Klein, de nationalités française et israélienne, est une figure incontournable de la communauté juive. Issu d’une famille juive alsacienne très enracinée dans la double fidélité à la tradition juive et à la République, Théo Klein a connu la Guerre, l’Occupation, la tragédie des années brunes avant de s’engager pour un judaïsme ouvert, critique, pluralité dans une vision toute personnelle de l’avenir du peuple juif.

Licencié en Droit, diplômé de l’école des Sciences politiques et Officier de la Légion d’honneur, il est avocat au Barreau de Paris et au Barreau d’Israël et membre de la Cour d'Arbitrage Internationale de la C.C.I. Il a fondé le cabinet d'avocats Klein & Associés, actuellement dénommé KGA Avocats.

Ancien Résistant, il a occupé de nombreuses fonctions au sein de la communauté parmi lesquelles Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), de 1983 et 1989. Aujourd'hui, Théo Klein est président d'honneur du CRIF et président du Musée d'art et d'histoire du judaïsme à Paris. Il a, entre autres, travaillé à défendre les prises de positions du CRIF dans le débat public et est l'une des principales figures du judaïsme libéral. Plus spécifiquement, Maître Théo Klein a été, durant les années 1942/1944, l’un des responsables de la résistance juive en France et a participé notamment au sauvetage de centaines de personnes, en particulier d'adolescents en zone Sud. Il a participé à la reconstruction du judaïsme français à la Libération en occupant des postes de responsabilités dans de nombreuses organisations, en particulier : président de l'Union des étudiants juifs de France (1945-1950) ; premier président des Anciens de la résistance juive (ARJ) ; il a fait partie de l’instance dirigeante du Fonds social juif unifié ; a été vice-président du CRIF de 1970 à 1973 puis président du CRIF de 1983 à 1989. Enfin, il a été membre du Comité international du Musée d'Auschwitz et président du Jury du prix Mémoire de la Shoah jusqu’à sa dissolution en 2009.

Théo Klein a initié et organisé la négociation judéo-catholique en vue de la solution de l'"affaire du Carmel d'Auschwitz" et, à ce titre, a co-présidé avec le Cardinal Decourtray, le groupe de contact qui a permis l'élaboration puis l'exécution des accords bilatéraux et l'installation des sœurs carmélites à l'extérieur du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Aujourd'hui, Théo Klein consacre son activité personnelle à diverses interventions dans les média et dans des colloques et séminaires (notamment concernant la relation Israël-Palestine).

Sa défense des grandes causes de notre temps n’est jamais docile : il exprime, avec sens critique et acceptant le risque de se tromper[réf. nécessaire], sa vision de l’avenir du judaïsme et d’Israël. Pour tous ceux qui le connaissent et ont partagé avec lui les aventures d’une vie riche en engagements, Théo Klein étonne par son souci de l’essor du judaïsme dans notre temps. Figure majeure du judaïsme français, il se définit lui-même comme un « juif libre ». Le message de Théo Klein se veut universaliste. Il tient des positions critiques sur la politique extérieure d'Israël et sur ses soutiens inconditionnels.

Œuvre

Auteur de divers ouvrages, dont «Deux vérités en face» (1988), avec Hamadi Essid; «L'affaire du Carmel d'Auschwitz» (1991, Calmann-Lévy); «Le manifeste d’un juif libre» (2002, Liana Lévi; «Une manière d’être juif» (conversations avec Jean Bothorel, 2007, Fayard; «Sortir du ghetto» (2007, Liana Lévi; «Israël survivra-t-il» (avec Antoine Sfeir, 2008, L’archipel; «Le conflit israélo-arabe. Quelles sources? Quelles solutions?» (avec Ahmed Youssef, 2010, Editions du Rocher).

Bibliographie

  • "Une manière d'être juif". Entretien avec Théo Klein, in Le Débat, novembre-décembre 1994, nr 82, pp. 117-128.
  • Lettre ouverte à Ariel Sharon, parue dans "Le Monde", 6 septembre 2001 [1]

→ l'article à ce stade de sa rédaction ne permet pas de voir qu'il est une personnalité alsacienne, bien qu'originaire d'Alsace dans une famille à priori parisienne. Des informations supplémentaires sont nécessaires pour pouvoir maintenir cette catégorie.


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