Albert Merlin
- Wikipedia, 4/02/2012
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Albert Merlin, économiste français, est vice-président de l’institut Presaje, spécialisé dans l’étude des relations entre l’économie, le droit et la justice.
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Éducation et débuts professionnels
Après ses études supérieures en économie et après avoir été diplômé de Sciences Po à Paris, Albert Merlin débuta comme conjoncturiste à Rexeco. Il rejoignit ensuite la Compagnie de Saint-Gobain, compagnie internationalle de la production de verre et de matériaux de construction, d’abord comme économiste industriel, puis comme chef économiste.
Carrière
Albert Merlin fut l’un des fondateurs, en 1969, de l’association française des économistes d’entreprise (AFEDE), dont il devint par la suite président. Le réseau de l’Afede le conduisit à fonder puis à présider l’Eurofabe (Fédération des « business economists » européens).
Alumnus de l’IMD (International Institute for Management Development de Lausanne) il occupa plusieurs postes dans l’enseignement supérieur, comme maitre de conférences à HEC, puis à l’ENA, puis comme professeur à Sciences Po.
Membre de la section conjoncture du Conseil Economique et Social de 1980 à 1982, Albert fut élu en 1994 président de la Société d’Economie Politique.
Contributions
Après avoir quitté Saint-Gobain, il fut amené à créer, puis à diriger la revue Sociétal, initialement adossée au groupe « Liaisons », puis à l'Institut de l’entreprise. En 2000, il prit part à la fondation de l’institut PRESAJE (Prospective et Recherches sur la Justice et l’économie), dont il est aujourd’hui vice-président, et rédacteur en chef de sa publication trimestrielle.
Albert Merlin a été co-président du Council of Economists du Conference Board Europe de 1991 à 1993. Il est également membre de la National Association for Business Economics (NABE) aux États-Unis.
Albert Merlin a écrit un ouvrage avec Michel Drancourt (« Demain la croissance »), et de plusieurs essais et articles publiés dans Les Échos[1], Le Monde[2], Le Figaro, et diverses revues : Politique Industrielle, Commentaire, Futuribles, Revue de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
En 2003, la NABE lui décerna l’Abramson Scroll pour son article, écrit en collaboration avec l’économiste américain Paul Horne, sur les conséquences de la « mal gouvernance » aux États-Unis.
Il est actuellement vice-président de l'Institut Présaje (économie, droit et justice)[3]
Bibliographie
- Demain la croissance (éditions Robert Laffont, 1985)
- L’Intelligence industrielle (Futuribles, 1989)
- De la prévision à la décision (Commentaire, 1993)
- La Culture économique dans l’entreprise (Annales des Mines, 1997)
- Rendements croissants et nouvelle économie (Centre d’observation économique de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, 2000)
- Les Habits neufs de la productivité (Sociétal, 2003)
- Does « Enronitis » threaten the Dollar and the economy? avec P. Horne, Business Economics, 2003)
- À la recherche de la société juste (Sociétal, 2004)
- L’économiste d’entreprise (Sociétal, 2006)
- Le nécessaire, l'utile et le futile (Sociétal, 2010)