Michel Ardouin
- Wikipedia, 25/01/2012
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Michel Ardouin (né en 1943[1]), dit « Porte-avions », surnom donné par Jacques Mesrine, en raison de sa stature imposante et de l'impressionnant arsenal d'armes de différents calibres qu'il portait en toutes occasions, est une figure du milieu du banditisme parisien des années 1970-1980, et qui doit sa notoriété publique à son association avec Mesrine.
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Biographie
Jeunesse
Michel Ardouin est né dans une famille de la bourgeoisie industrielle. Il choisit à quinze ans la vie de voyou. Il est rattrapé à dix-sept ans et demi par la maréchaussée qui le contraint à s'engager dans la marine. L'aventure est un échec. Il atterrit rapidement à la centrale interarmée disciplinaire de Mers el Kébir[2].
Début dans le proxénétisme
À dix-huit ans, il commence ses activités de proxénète, à Toulon. En 1965, il assassine un autre proxénète, appartenant au « milieu », Henri le gitan, à la sortie d'un bar. En 1968, Michel Ardouin s'installe en Espagne. Il se fait une place dans le milieu de la prostitution barcelonaise en plaçant des filles à des endroits stratégiques de la ville[2].
Trafic de stupéfiant : Latino Connexion
Durant son séjour barcelonais, il est recruté par la Latino Connexion dont il devient l’un des tueurs. Sa mission est d'aller récupérer les hommes qui partaient avec l'argent et supprimaient les recruteurs de passeurs arrêtés pour éviter que le réseau tout entier ne s'écroule[Quoi ?][2].
Il franchit un palier supplémentaire dans la prostitution et le grand banditisme. Désormais c'est en Argentine et au Paraguay que Michel Ardouin « gère » ses affaires. Au cours d'une mission, sa femme est tuée d'une balle dans la tête, à Buenos Aires, tandis qu'il reçoit neuf plombs de chevrotines, qui lui ouvrent le ventre sur 72 cm[2]. Il passera une partie de sa vie à traquer les assassins de sa femme pour les tuer.
Il doit sa notoriété dans les médias à sa complicité avec Jacques Mesrine, avec lequel il a braqué quatre-vingt banques en dix-huit mois, de 1972 à 1973. Ces derniers étaient en cavale[Quoi ?] après l'évasion spectaculaire de Mesrine au tribunal de Compiègne. En 1995, il est libéré de prison. En 1996 il vivait à Levallois-Perret avec Marie Louise De Peretti et vivait en exploitant des machines à sous.
Michel Ardouin est un proxénète notoire qui a fait travailler vingt-huit filles dans sa vie.[réf. nécessaire]
Notoriété
- En 2008, dans son film sur la vie de Jacques Mesrine, L'Ennemi public n°1, Jean-François Richet confie le rôle de Michel Ardouin à Samuel Le Bihan.
Publications
- Une vie de voyou, avec la collaboration de Jérôme Pierrat, Fayard, 2005, 345 p.
- Michel Ardouin, Mesrine, mon associé, La Manufacture de livres, Éditions du Toucan, 2008, 14 × 23, 231 p. (ISBN 2-81000-150-2 et 978-2-81000-150-7) [présentation en ligne]